Dans le cadre de l’initiative présidentielle visant à sortir la population de la pauvreté en cinq ans grâce à l’élevage des lapins, les administrations locales s’impliquent activement pour promouvoir cette pratique. Selon Nitunga Louis, conseiller chargé du développement communalaprès l’instruction du Ministre de l’Intérieur, du Développement communal et de la Sécurité publique, des directives ont été émises pour que les responsables locaux montrent l’exemple en installant des clapiers abritant au moins cinq lapins près de leurs bureaux., À Giharo, dans la province de Rutana, cette directive a été traduite en actions tangibles.

« Nous avons construit un clapier abritant plus de cinq lapins à côté de la commune, servant de modèle pour sensibiliser la population à s’engager dans cette activité. »

En complément, la commune Giharo a distribué 310 lapins à 31 coopératives implantées sur les 31 collines de la région.

De l’approche collective à l’individuelle

La stratégie de sensibilisation s’est d’abord concentrée sur les coopératives, avec des résultats encourageants. Cependant, selon Nitunga Louis, seuls 40 % des ménages ont embrassé cette pratique, ce qui montre qu’il reste du travail pour étendre cette initiative au niveau individuel.

Pour renforcer l’adhésion, des discussions sur l’élevage du petit bétail sont systématiquement incluses dans les ordres du jour des réunions communales et locales. Lors de ces échanges, le vétérinaire communal apporte des conseils techniques et répond aux inquiétudes des citoyens, allant des besoins essentiels à respecter aux protocoles d’élevage, fait-il fait savoir.

Diversification des activités d’élevage

L’administration communale ne s’est pas limitée aux lapins. En partenariat avec l’organisation Help Channel, elle a encouragé d’autres types d’élevages, notamment : l’apiculture, l’aviculture et la pisciculture.

Des coopératives apicoles ont été créées dans chaque zone, renforcées par des formations et un appui matériel.Ces activités ont été proposées comme des solutions complémentaires pour diversifier les revenus des coopératives et des ménages, indique M Nitunga.

Il se réjouit de l’état d’avancement des coopératives et reste optimiste quant à une adoption massive de ces pratiques par les ménages.

« Nous espérons que dans un avenir proche, un grand nombre de foyers adopteront ces différents types d’élevages, en s’inspirant des modèles développés au sein des coopératives », affirme-il.

Pour atteindre cet objectif, Nitunga Louis interpelle tous les responsables de prêcher par l’exemple et promouvoir ce type d’élevage a grande échelle. C’est une activité accessible, peu exigeante et capable d’apporter des bénéfices rapides aux familles et au développement du pays. », Renchérit-il