Les résultats préliminaires du Recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage (RGPHAE), édition 2024 montrent que sur une population globale de la République du Burundi évaluée à un effectif de 12.332.788 habitants,  6.431.719 sont des femmes soit une proportion de 52.15%.

Cela laisse comprendre que le rôle de la femme est incontournable dans l’atteinte des objectifs de la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060.

Heureusement, cet outil qui guide le peuple burundaisréserve une place prépondérante à la femme. « A l’horizon 2040, le Burundi sera un pays paisible, où chacun vit dans des conditions décentes, où personne ne meurt d’une cause évitable, avec une économie compétitive tirée par les secteurs agro-alimentaire et industriel à haute valeur ajoutée et par une exploitation minière au bénéfice de la société ; le tout, dans un environnement naturel préservé et avec la prise en compte du genre et de l’équité (page 7) ».Lit-on dans ce document.

Admettons que c’est une considération méritéeau vue desefforts considérables déployés par la femme dans le développementsocioéconomique du pays.

La 25eme édition de la revue « Voie du Développement Durable » coïncidant avec le mois de mars dédié aux droits de la femme ; revient sur quelques prouesses accomplies par la femme burundaise et qui sont inaliénables pour l’atteinte des objectifs de la vision nationale. 

A titre de rappel, le 08 mars de chaque année, le Burundi se joint au monde entier pour la célébration de la journée internationale des droits de la femme. « C’est une belle occasion pour réfléchir sur le statut et la condition de la femme, dresser le bilan des actes réalisés, célébrer des actes de courage et de détermination accomplis par les femmes dans la vie politico-socio-économique des nations», a indiqué Imelde Sabushimike, Ministre ayant le genre dans ses attributions lors des festivitésmarquant de cette journée.

C’est une évidence. Le Burundi note des avancées significatives dans la promotion des droits de la femme etsa contribution dans la vie socioéconomique du pays suit le cours…

Le regroupement des femmes dans des sociétés coopératives leur permettentde ne plus tendre la main aux hommes et contribuer à la croissance de la production nationale.

De plus, les femmes burundaises explorent des nouvelles opportunités avec l’industrie agro-alimentaire qui est en cours de floraisonet font la différence avec des projets innovants

Aussi, à cette ère du numérique, les femmes burundaises n’ont pas raté le rendez-vous dans ce concert mondial. Pas mal des femmes réclament leurs noms dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication par des œuvres qui font leur fierté.

Alors que la majorité tire des revenus dans l’agriculture, elles doivent impérativement s’engager dans la transition écologique non seulement pour l’agroécologie mais également pour être plus résilientes face au changement climatique.

Nonobstant, des efforts restent à mobiliser pour mieux positionner la femme sur la scène politique. C’est par cette voie qu’elle contribuera effectivement à la réalisation des objectifs de la vision du pays.

Nous ne pouvons pas prétendreà la réussite de la visiondu Burundi, sans que notre jeunesse soit mieux préparéedès le jeune âge. La femme a un grand rôle à jouer…

Pour conclure, la femme reste une force vive pour un Burundi prospère. Pour paraphraser le thème national de cette année, « elle est un pilier du développement : Soutenons-la pour l’atteinte de la vision 2040-2060 de notre pays ».