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MPOX-Contamination et prévention : Mieux cerner la  maladie pour s’en prévenir

La variole du singe, connue également sous le nom de mpox, soulève des inquiétudes à l’échelle mondiale, semblables à celles observées lors de la pandémie de COVID-19. Avec l’apparition de cas suspects au Burundi, des alertes se multiplient, notamment par le biais des réseaux sociaux et des médias. La déclaration récente de la ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le SIDA, Dr Lydwine Baradahana, souligne la nécessité de vigilance face à cette maladie qui peut affecter les humains ainsi que les animaux.

Le MPOX se manifeste par une série de symptômes caractéristiques, dont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, et une éruption cutanée. Selon les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les infections de la variole du singe se déroulent généralement en deux phases : l’invasion et l’éruption.

Initialement, les personnes infectées présentent des symptômes généraux tels qu’une fatigue intense et une inflammation des ganglions lymphatiques. L’éruption cutanée, qui peut apparaître quelques jours après l’apparition de la fièvre, évolue en plusieurs stades, allant de lésions plates à des cloques remplies de liquide.

La gravité des manifestations de la maladie peut varier, certaines personnes développant des formes plus sévères avec des complications potentiellement mortelles, notamment des infections pulmonaires et des atteintes cérébrales. Les groupes les plus vulnérables incluent les nouveau-nés, les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.

Transmission du Virus

La transmission du MPOX est un autre aspect crucial à prendre en compte. Le virus peut se propager par contact direct avec des lésions, des fluides corporels ou des objets contaminés. Il peut également se transmettre d’animaux à humains, accentuant ainsi le risque dans certaines zones géographiques. La ministre a précisé que le contact étroit, y compris les gestes d’intimité, représentent des modes de transmission significatifs.

De plus, la possibilité de transmission par des gouttelettes respiratoires émises par une personne infectée renforce la nécessité de prendre des précautions, en particulier dans les lieux surpeuplés et lors des interactions sociales.

Prévention et Vaccination

La prévention demeure la clé pour lutter contre cette maladie. L’OMS recommande actuellement l’utilisation de vaccins, notamment des vaccins plus récents contre la variole, qui peuvent offrir une protection contre le MPOX. Toutefois, la vaccination devrait être réservée aux personnes exposées à un risque accru, et non pas généralisée à toute la population.

Outre la vaccination, l’adoption de mesures barrières telles que l’hygiène des mains, la distanciation physique et l’évitement du contact avec les personnes présentant des symptômes est essentielle pour limiter la propagation de l’infection.

La ministre Baradahana a également insisté sur l’importance de consulter immédiatement un professionnel de la santé en cas de suspicion de cette  maladie en  transmettant un message clair aux citoyens sur la nécessité de se protéger et de protéger les autres.

La situation actuelle concernant le MPOX appelle à une vigilance collective et à des actions coordonnées à toutes les échelles. En informant la population sur les symptômes, les modes de transmission et les stratégies de prévention, il est possible de minimiser l’impact de cette maladie sur la santé publique. Les efforts conjoints des ministères, de l’OMS et des communautés constituent un impératif   pour maîtriser cette menace sanitaire.

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